dimanche 29 juin 2014

Oreilles décollées


otoplastie Tunisie
otoplastie Tunisie


La correction d'oreilles décollées nécessite une intervention chirurgicale, appelée "otoplastie", visant à remodeler les pavillons jugés excessivement visibles.

L'opération est habituellement réalisée sur les deux oreilles, mais peut parfois être unilaterale c'est à dire ne concerner qu'une seule oreille.
Cette intervention est possible à partir de l'âge de 7 ans, dès lors que l'enfant en exprime le désir.


Cette chirurgie peut le plus souvent faire l'objet d'une prise en charge par l'assurance maladie chez l’enfant. Chez l’adulte, la prise en charge ne peut se faire que dans les formes sevères.

On peut schématiquement distinguer trois types de malformations qui sont souvent plus ou moins associées entre elles :

  • Valgus de conque : Angulation trop importante entre le pavillon de l'oreille et le crâne réalisant le vrai "décollement" (Hélix Valgus).
  • Taille excessive du cartilage de la conque projetant l'oreille vers l'avant, ce qui accentue l'aspect décollé (hypertrophie de la conque).
  • Un défaut de plicature des reliefs habituels du cartilage qui fait que le pavillon de l'oreille a un aspect trop lisse, comme "déplissé" (défaut de plicature de l'anthélix).

Avant l'intervention d’une otoplastie (cure d’oreilles décollées)

Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions du chirurgien et/ou de l'anesthésiste.

En cas d'anesthésie autre que purement locale, le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l'intervention.
Aucun médicament contenant de l'aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l'intervention.

L'intervention d’une otoplastie (cure d’oreilles décollées)

L'intervention peut se pratiquer en "ambulatoire", c'est-à-dire avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance.

Trois types d'anesthésie sont envisageables :

  • Anesthésie locale pure, où un produit analgésique est injecté localement afin d'assurer l'insensibilité des paupières.
  • Anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie "vigile").
  • Anesthésie générale durant laquelle vous dormez complètement.

Le tracé des incisions qui correspondent à l'emplacement des futures cicatrices, sont habituellement dissimulées dans le sillon rétro-auriculaire, c'est-à-dire dans le pli naturel situé derrière l'oreille.

Après l'intervention d’une otoplastie (cure d’oreilles décollées)


Une surveillance a lieu en salle de réveil pendant environ 1h30, puis dans votre chambre.

Un volumineux pansement "en casque" maintient les oreilles en bonne position pendant les 24 premières heures.Il est retiré le lendemain de l'intervention. Il a pour but de comprimer les zones décollées pendant les premieres heures.
Les oreilles pourront alors apparaître gonflées, avec des reliefs masqués par l’œdème (gonflement). Des bleus plus ou moins importants sont parfois présents. Cet aspect éventuel ne doit pas inquiéter : il n'est que transitoire et ne compromet absolument pas le résultat final.

  • Lorsque le pansement est retiré, les sutures peuvent rester à l'air, et le port de lunettes éventuelles peut être repris. Mais il est indispensable de porter systématiquement un bandeau sur les oreilles pendant 7à 10 jours (jour et nuit) et pendant 1 mois uniquement la nuit. Ce bandeau, qui a pour but d'éviter un retournement intempestif de l'oreille.
De même, il faut éviter pendant deux mois les sports violents ou qui risquent de traumatiser les oreilles.

  • Les douleurs sont habituellement modérées et, si nécessaire, combattues par un traitement antalgique. Dans le cas contraire, une consultation s'impose.


  • L'exposition au grand froid est déconseillée pendant au moins deux mois compte tenu du risque de gelures du fait de la diminution transitoire de la sensibilité des oreilles.
Un délai de 2 à 4 mois est nécessaire pour apprécier le résultat final.

Augmentation mammaire par lipofilling ( injection de graisse)


Lipofilling Tunisie
Lipofilling Tunisie


L’injection de graisse dans les seins va permettre de redonner du volume à la poitrine d’une façon naturelle, sans prothèses mammaires donc sans corps étranger (puisque c’est la propre graisse de la patiente qui est injectée).
L’injection de graisse dans les seins permet une augmentation plus modérée du volume qu’avec des prothèses mammaires, du fait de la résorption systématique d’une partie de la graisse injectée ( 30% environ). Classiquement, on considère que le lipofilling mammaire peut créer une augmentation de volume équivalent à une prothèse de 200 – 250 cc maximum, soit entre 1 et 2 bonnets d’augmentation. Une seconde intervention pourra alors permettre d’obtenir un volume plus important, voire même de créer une poitrine importante semblable à des prothèses plus volumineuses.

Le lipofilling est indiquée pour :
  • l’hypotrophie mammaire modérée qu’elle qu’en soit la cause (constitutionnelle, après grossesse, après allaitement, amaigrissement…),
  •  l’asymétrie mammaire modérée, qui pourra éventuellement nécessiter la réduction d’un sein controlatéral trop gros et tombant.
  • En association à une augmentation mammaire par prothèses mammaires chez une patiente trop mince, chez qui les contours de l’implant risquent d’être visibles.
  • améliorer les contours du sein chez une patiente porteuse de prothèses mammaires (réduction de plis, amélioration du galbe du sein…)

Critères pour permettre l’augmentation mammaire par injection de graisse

En France, la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOFCPRE) a défini des critères précis pour autoriser cette procédure, qui correspondent aux cas de faible risque de coïncidence avec un cancer du sein :
  • femme de moins de 35 ans sans antécédent personnel ou familial de cancer du sein
  • Un bilan radiologique préopératoire (échographie et mammographie) réalisé par un radiologue entrainé est considéré comme indispensable, et sa normalité (ACR1 ou ACR2) est le préalable indispensable à la réalisation de cette intervention.
  • La SOFCPRE recommande en outre que la patiente s’engage à faire réaliser un bilan d’imagerie de référence un an après cette intervention, si possible par le même radiologue, puis à rester sous surveillance médicale régulière.

Avant l’intervention d’un Lipofilling des seins ou injection de graisse dans les seins

2 consultations de chirurgie plastique espacées de minimum 15 jours sont obligatoires avant l’intervention, au cours desquelles sont toujours réalisées des photographies médicales. Un examen clinique au cabinet médical est systématique avec palpation des seins pour s’assurer de l’absence d’anomalie et interrogatoire complet pour s’assurer de l’absence de cancer du sein dans la famille de la patiente.
Un bilan radiologique du sein est obligatoire : mammographie et échographie du sein, voire IRM. Ce bilan est obligatoire, car le sein doit être strictement normal pour bénéficier du lipofilling des seins. 
Arrêt strict du tabac 1 mois avant l'intervention, pour améliorer la prise de greffons graisseux, grâce à une meilleure vascularisation du sein. Arrêt de la prise d'aspirine, d'anti-inflammatoires, ou d'anti-coagulants oraux dans les 15 jours qui précèdent l'intervention, pour réduire le risque hémorragique. Arrêt de la contraception orale 1 mois avant l'intervention, pour diminuer le risque thrombo-embolique. Eviter les grossesses dans les 6 mois qui suivent l'augmentation mammaire pour éviter de détériorer le résultat esthétique de l'intervention.

L’intervention d’un lipofilling des seins ou augmentation des seins par injection de graisse

L’intervention est réalisée sous anesthésie générale.
Le tissu graisseux est prélevé à l’aide d’une  fine canule d’aspiration. Une micro-incision est effectuée dans les plis naturels dans une région discrète où il existait une réserve, voire un excès de tissu graisseux.
Avant de réaliser la réinjection de la graisse prélevée, la graisse est centrifugée quelques minutes. Cela permet de séparer les cellules graisseuses intactes, qui seront greffées, des éléments qui ne sont pas greffables ( huile, sang,..).
La réinjection du tissu graisseux se fait à partir de micro-incisions de 1 à 2 mm dans le sillon sous-mammaire.
La graisse est alors injectée à l’aide de canules fines en plusieurs couches pour permettre d’augmenter la surface de contact entre les greffons implantés dans le sein et les tissus receveurs, ce qui permettra de mieux vasculariser les cellules graisseuses, et donc augmenter la stabilité du résultat.
La graisse est injectée dans la glande jusque sous la peau, entre la glande et le muscle grand pectoral, dans le muscle grand pectoral, et entre le muscle et les côtes.

Après l’intervention d’un lipofilling des seins

L’hospitalisation est courte avec sortie le jour même en ambulatoire, ou le lendemain.
Les douleurs sont en modérées, plus importantes au niveau des zones aspirés, et soulagés par les antalgiques simples. Il est classique de présenter après l'intervention des ecchymoses (bleus) qui disparaissent en 15 jours maximum, le plus souvent au niveau des zones de prélèvements
Des œdèmes sur les zones de prélèvement et les seins qui disparaissent entre 1 et 3 mois. La patiente doit s’engager à un suivi clinique et radiologique régulier annuel.
 
Le résultat final s’obtient entre 4 et 6 mois, une fois que la graisse qui n’a pas prise s’est résorbé.
Si la résorption est importante, ce qui varie d’une patiente à l’autre, ou si la patiente souhaite plus de volume, une seconde intervention peut être réalisée en moyenne 6 mois après la première.
Au-delà de 6 mois, le résultat est considéré comme définitif. Il est le plus souvent très satisfaisant, apportant une nette augmentation de volume, avec amélioration du galbe du sein.

Cependant, il faut savoir que la graisse a une mémoire génétique, et de fait, lorsque la patiente grossit ou maigrit, le volume des seins varie de la même façon.

Les augmentations de volume des seins

Augmentations de volume des seins en Tunisie 
Devis augmentations de volume des seins en Tunisie

implants mammaire tunisie
implants mammaires

Les augmentations de volume des seins

Seule une discussion avec votre médecin vous permettra de décider de la taille ou du volume des seins que vous désirez.

Nécessité de l'intervention

Vous estimez que le volume de vos seins est insuffisant et pensez que la mise en place de prothèses pourrait améliorer cette situation. Si votre poitrine est plate, ou à peine marquée, c'est en effet la seule solution possible. Le résultat immédiat est remarquable.
Si, par contre, votre poitrine paraît plate car elle tombe, s'est vidée du haut, avec un volume tout de même acceptable, même s'il est un peu petit dans votre soutien gorge, c'est l'intervention de correction de ptose, par concentration de la glande et ablation de la peau en excès, qui est à conseiller. Il faudrait, en effet, mettre une prothèse d'un volume très important pour éviter l'effet de la chute, et vos seins seraient disproportionnés. Il faut donc concentrer ce qui existe, quitte à mettre en place ultérieurement une petite prothèse si vous trouvez que ce n'est vraiment pas suffisant.

Les prothèses

Revenons-en au problème des prothèses, en supposant que vous présentiez le cas idéal d'une poitrine peu développée, sans chute. Les prothèses consistent en une enveloppe très souple, texturée, remplie avec du sérum physiologique ou du silicone.
Aux Etats-Unis, la pose d'implant en silicone a été arrêté en 1993 puis ré-autorisé en 1995 pendant quelques mois, puis interdit de nouveau en mars 2001. Le recul vis-à-vis de ces implants a entraîné une nouvelle autorisation dans la plupart des pays européens et récemment en France. Innocentées vis-à-vis de maladies auto-immunes, les nouvelles prothèses de silicone sont faites d'une enveloppe plus solide et d'un produit plus cohésif.
Les implants en sérum physiologique (eau) sont utilisés depuis 30 ans. Représentant moins de risque, ils peuvent cependant donner des vagues palpables sur des patientes à la peau fine.
Les implants hydrogel (eau et polysaccharides) ne sont plus utilisés en France, depuis le moratoire de 1995.

L'opération

Cette prothèse se place en arrière de la glande mammaire, sur le muscle pectoral, ou derrière lui. Votre glande mammaire sera donc en avant de la prothèse, pourra être examinée normalement et la masquera. L'incision pour la mise en place de la prothèse se fait, soit dans l'aisselle (il n'y a donc aucune cicatrice sur le sein), soit dans l'aréole.
La cicatrice sera le plus souvent pratiquement invisible.
L'intervention s'effectue sous anesthésie générale, avec une hospitalisation de 24 à 48 heures en moyenne. Un arrêt de travail de 1 à 2 semaines est généralement nécessaire.

Suites opératoires

Vous aurez un pansement pour quelques jours, et vous mettrez ensuite un soutien gorge sans armature, à partir de la troisième semaine, pour bien maintenir votre poitrine. Vous aurez juste une compresse sur la cicatrice.
Les suites opératoires ne sont pas particulièrement douloureuses, beaucoup d'opérées ne souffrent pratiquement pas. La première nuit, un calmant léger peut être nécessaire, pour atténuer une sensation de tension. Les douleurs s'estompent généralement après huit à dix jours. Les risques d'hématome, de déplacements de l'implant et d'infection restent rares mais nécessitent parfois une nouvelle opération.

L'évolution

Le seul problème lié aux prothèses risque d'apparaître ensuite : parfois se manifeste une réaction cicatricielle autour de l'implant, qui risque d'aboutir à un sein rond et moins souple.
Ce problème de "coque'' autour de l'implant se rencontre dans environ 5 % des cas.
Il est exceptionnel qu'il faille réintervenir pour rompre la coque chirurgicalement de manière complète. Encore une fois donc, il faudra peser le pour et le contre. Si votre poitrine est vraiment plate, le risque paraît justifié ; si, par contre, vous désirez une augmentation sur des seins simplement un peu petits, réfléchissez bien.

La plastie abdominale (l'abdominoplastie)

Abdominoplastie en Tunisie

Abdominoplastie en Tunisie
Abdominoplastie 

Corrections des ventres abimés : la plastie abdominale (l'abdominoplastie)

Améliorer le tonus de son ventre par des exercices n'est pas toujours suffisant. Comment diminuer l'épaisseur de la graisse abdominale et obtenir un ventre plat, qui vous permettra de ressortir votre maillot deux pièces ? Aujourd'hui, la plastie abdominale offre de réelles possibilités.
L'abdominoplastie désigne la chirurgie esthétique d'embellissement du ventre. Encore appelée plastie abdominale, cette intervention remodèle l'ensemble de la région abdominale en supprimant les surplus graisseux, les excès cutanés, mais aussi en restructurant et renforçant les muscles de la paroi abdominale. L'abdominoplastie est donc esthétique, mais également fonctionnelle puisqu'elle permet au patient de retrouver un confort et une réparation musculaire conséquente.

Les indications de l'abdominoplastie

Les grossesses multiples, les variations pondérales, les dérèglements hormonaux, la sédentarité, le processus naturel de vieillissement sont des facteurs pouvant induire un relâchement cutané, une peau cicatricielle, "vergeturée" ou distendue, un surplus graisseux localisé dans l'abdomen, voire un véritable "tablier abdominal" recouvrant quasi ou totalement la région pubienne. Ces disgrâces, outre leur aspect inesthétique, peuvent provoquer parfois des douleurs pelviennes et dorsales. Les cas de diastasis (relâchement et séparation du muscle abdominale en son milieu) et d'hernie ombilicale (protubérance au niveau de la zone du nombril) constituent également une indication à l'abdominoplastie.

Mode d'action de la plastie abdominale

Cette opération va agir sur trois composantes:
  • La liposuccion des amas graisseux en excès, afin d'affiner les flancs, et l'ensemble de l'abdomen.
  • Le retrait des excès de peau, afin de traiter les distensions cutanées et de procéder à une remise en tension de la peau (lifting cutané).
  • Le renforcement des muscles abdominaux: il s'agit du traitement ou de la cure de diastasis où le chirurgien esthétique pratique un resserrement des muscles du grand droit.

Les différentes techniques d'abdominoplastie

C'est le diagnostic clinique qui va permettre au chirurgien plasticien d'élaborer la meilleure stratégie d'intervention. Effectivement, dans le domaine de la chirurgie de la paroi abdominale, il n'existe pas qu'une seule technique chirurgicale et il est indispensable d'analyser plusieurs paramètres, comme l'état de la peau, s'il y a tonicité musculaire ou non, et quelle est la part de la surcharge graisseuse dans l'aspect inesthétique et inconfortable du ventre.
Ainsi, trois cas de figures peuvent se présenter pour une chirurgie du ventre: une simple liposuccion abdominale, une mini-abdominoplastie ou une abdominoplastie.

LA LIPOSUCCION ABDOMINALE ISOLÉE

Chez les sujets jeunes, où la tonicité abdominale est conservée et où l'on n'observe pas d'altérations cutanées, une simple liposuccion peut suffire à retrouver un ventre harmonieux et aplani. La lipoaspiration permet d'éliminer les lipoméries ou amas de graisse localisés et non diffus. Ces surcharges graisseuses sont le plus souvent réticentes aux régimes et aux activités physiques. Le principe consiste à introduire de fines canules mousse à bouts arrondis et non tranchants dans les zones à lipo-aspirer. Ces petites canules sont connectées à un aspirateur, permettant l'élimination des surcharges graisseuses.
Les adipocytes n'ayant pas la faculté de se re-multiplier, on n'observe pas de récidive si une hygiène de vie équilibrée est observée par la suite.

LA MINI-ABDOMINOPLASTIE

Lorsque le diagnostic relève d'un surplus graisseux et d'un excédent de peau situé essentiellement dans la partie inférieure de l'abdomen, sous le nombril, l'indication est une mini-abdominoplastie. Le traitement repose sur :
  • Une liposuccion du ventre étendue concernant l'ensemble de l'abdomen et la région des flancs.
  • Un décollement modéré de la peau située de la zone pubienne au nombril (partie inférieure de l'abdomen), afin de procéder à une remise en tension cutanée. L'excédent de peau est ôté (dermolipectomie), puis le praticien redrape la peau saine vers le bas. Un drain est inséré puis l'incision est refermée.
  • Une éventuelle remise en tension des muscles abdominaux sous le nombril.
Dans la mini-abdominoplastie, il n'y a pas de transposition du nombril contrairement à l'abdominoplastie. Il n'y a donc pas de cicatrice ombilicale. Par ailleurs, la cicatrice d'incision camouflée dans la zone du maillot est plus courte que celle d'une abdominoplastie.

L'ABDOMINOPLASTIE

Lorsque le diagnostic relève des lésions importantes de la peau (distension notable, aspect vergeturé et/ou cicatriciel, défaut de tonicité), une altération de la paroi abdominale (présence de diastasis, d'hernie ombilicale), et une surcharge graisseuse abdominale, le traitement est l'abdominoplastie.
L'anesthésie est toujours générale et la durée d'hospitalisation est de 1 à 2 jours selon les patientes.
Plusieurs gestes chirurgicaux sont alors associés et la plastie abdominale se déroule en plusieurs étapes distinctes :
  • La lipoaspiration sur l'ensemble de l'abdomen, de la zone de l'estomac et des flancs. Ce geste permet de désépaissir l'abdomen et de l'aplanir.
  • Le décollement des tissus cutanés et graisseux jusqu'à la frontière supérieure de la zone de l'estomac.
  • La remise en tension des muscles abdominaux. C'est la cure du diastasis abdominal où le praticien réalise ainsi le resserrement des muscles du grand droit.
  • L'ablation de l'excès de peau situé entre le pubis et le nombril ou dermolipectomie.
  • La transposition ombilicale où le nombril est repositionné.
  • Le redrapage ou lifting du ventre. La peau saine est abaissée pour redraper l'abdomen. La technique utilisée est la technique dite de haute tension supérieure, moins invasive que les techniques antérieures: cette technique récente, en répartissant les tensions exercées sur la peau redrapée, permet d'alléger les tensions exercées sur la cicatrice d'incision et d'éviter les risques de saignements. Les lignes concaves et convexes définissant un ventre harmonieux sont restaurées.

Qu'en est-il des cicatrices laissées par une plastie abdominale?

Comme toute chirurgie, l'abdominoplastie laisse des cicatrices d'incisions.
  • La première cicatrice s'étend transversalement juste au-dessus du pubis et est parfaitement camouflée par le maillot.
  • La deuxième cicatrice est de forme circulaire et se situe autour du nombril (en cas d'abdominoplastie avec transposition ombilicale).
La maturité cicatricielle ne s'effectue qu'au bout d'une année. Il est important d'éviter les UV et le soleil les mois suivant l'intervention. L'écran total et le maillot permettent de protéger la cicatrice basse.

Suites opératoires de la plastie abdominale

Les douleurs sont modérées. Elles sont plus importantes lorsque l'abdominoplastie a concerné les muscles abdominaux. La prise d'antalgique permet leur atténuation. Un arrêt de travail de 1 à 3 semaines est indiqué. L'éviction d'activités physiques est conseillée durant plusieurs semaines, selon les cas de figure. Le chirurgien plasticien prescrit des bas et une gaine de contention. Le résultat final n'est appréciable qu'au bout de 3 à 6 mois, le temps que l'oedème consécutif à l'intervention s'estompe et que les ecchymoses disparaissent.

Correction du nez : la rhinoplastie

Rhinoplastie en Tunisie 
Devis  rhinoplastie en Tunisie
rhinoplastie tunisie
Correction du nez : la rhinoplastie
Nez tordu, trop large, trop long. La rhinoplastie est très certainement l'une des opérations vedettes de la chirurgie esthétique. Plus que toute autre opération, le résultat esthétique doit être sans reproche, tant il se voit. comme le nez au milieu de la figure. Découvrez ce qu'il faut savoir avant d'envisager une telle opération.
Le dialogue entre le patient et le chirurgien revêt une importance capitale. Il permettra de déterminer ce qui est désiré par le patient, techniquement réalisable et esthétiquement adapté. Actuellement, on compte près de 15 000 opérations du nez par an, soit 5 % de la chirurgie esthétique en France.

Qu'est-ce qu'une rhinoplastie ?

Il faut différencier la rhinoplastie fonctionnelle, dont le but est de redresser la cloison, source d'une difficulté respiratoire, de la rhinoplastie correctrice dont le but est de modifier la morphologie du nez, soit au niveau de sa partie supérieure osseuse, soit de sa partie inférieure mobile dite cartilagineuse. On peut ainsi redresser, raccourcir ou diminuer en hauteur et en largeur un nez dans ses deux structures osseuse et cartilagineuse. Les chirurgies fonctionnelle et correctrice peuvent être associées.

Considérations pré-opératoires

La démarche essentielle est de bien cerner les objectifs de la rhinoplastie. Le patient doit parfaitement expliquer les désirs de changement qu'il souhaite. Le travail sur photographies médicales noir et blanc est indispensable. Il permet d'effectuer analyse et simulations, en particulier de profil et d'imaginer le résultat escompté.
Les simulations de face sont, malheureusement, moins précises. Il faut se méfier des simulations, en particulier sur ordinateur qui ne représenteront pas précisément le résultat final. Quoi qu'il en soit, une simulation est indispensable pour que vous puissiez approcher le résultat et ainsi mieux personnaliser votre intervention chirurgicale. En effet, il n'y a pas deux visages semblables et le "sur mesure" est essentiel. Le chirurgien doit vous guider, vous prévenir que cette intervention entraîne toujours une transformation importante au niveau de votre visage et peut venir en modifier l'harmonie.
Le visage est fait d'éléments en interdépendance. Modifier le nez c'est aussi modifier le regard, l'importance d'une lèvre supérieure et surtout modifier l'importance du menton par rapport à la structure globale d'un visage. En dehors du menton, cependant, il est rare que le chirurgien vous propose un geste associé, dans le même temps opératoire, surtout si la rhinoplastie est complète.
Dans le cadre d'une intervention fonctionnelle visant à mieux vous faire respirer, le chirurgien doit vous avertir que si vous présentez une affection chronique de la muqueuse nasale, le résultat peut ne pas être complet.
La qualité de la peau intervient dans le résultat final d'une rhinoplastie. Une peau épaisse et grasse ne permettra pas d'obtenir l'affinement souhaité, en particulier au niveau de la pointe du nez. Une autre limite de la rhinoplastie est l'existence de narines très larges.
Une réduction est certes possible mais au prix de cicatrices externes qu'il faudra donc accepter. En effet, dans la quasi totalité des cas, en dehors d'une déformation majeure et souvent congénitale, toutes les cicatrices sont cachées sous le rebord ou à l'intérieur du nez. Tout ceci doit être précisé en pré-opératoire.

La procédure chirurgicale

Vous devez apporter vos photographies et la simulation retenue avec votre chirurgien le jour de l'intervention. Cela permet de planifier les gestes chirurgicaux durant votre intervention.
L'anesthésie est soit générale, soit locale, associée à une diazanalgésie permettant au patient d'être relaxé. En cas d'intervention sur la cloison nasale ou de rhinoplastie complète avec mobilisation de la partie osseuse, une anesthésie générale est préférable car plus confortable..
En cas de rhinoplastie localisée à la pointe du nez cartilagineuse ou à titre de simple râpage d'une mini bosse, une anesthésie locale associée à une diazanalgésie est le plus souvent suffisante.
L'intervention dure de 45 minutes à 90 minutes en fonction des modifications à effectuer.
En cas de rhinoplastie partielle, l'hospitalisation ne peut durer qu'une journée. En revanche, en cas de rhinoplastie complète associée à une chirurgie de la cloison, une hospitalisation d'une nuit est à prévoir.
Le temps des suites post-opératoires, variable en fonction du type de rhinoplastie, est de l'ordre de 7 à 15 jours :
  • Possibilité de mèches pendant 3-4 jours ;
  • D'une petite attelle endo-nasale en cas de chirurgie de la cloison ;
  • D'un pansement nasal (soit stéristrip, soit petite plaque plastifiée ou plâtrée) qui reste en place 10 jours si un geste sur la forme du nez a été pratiqué.

Suites opératoires

Le temps de reprise d'une activité sociale et professionnelle va dépendre de la durée de ce pansement externe et de la possibilité d'ecchymoses au niveau des paupières et de la joue, dont l'importance est variable selon les individus.
Le nez reste fragile pendant 1 mois. Il faut éviter tout risque de choc et tout geste traumatisant (se moucher violemment, sport).
A l'ablation du pansement une poussée acnéiforme sur le nez est possible, elle sera résolue par un traitement médical local.
Il n'y a pas d'ablation de points de sutures car les fils placés à l'intérieur du nez sont résorbables. Cette intervention n'est pas douloureuse et des douleurs doivent alerter le chirurgien sur la possibilité d'une infection.

L'évolution

Le patient ne doit pas être inquiet au moment de l'ablation du pansement externe, car quelques mois sont nécessaires pour que les modifications souhaitées soient définitives. De profil, le nez peut encore remonter, puis descendre dans les semaines qui suivent. L'élargissement apparent du nez, dû à l'odème présent au niveau du secteur osseux et au niveau du secteur cartilagineux, met plus de temps à se résorber : 6 mois seront nécessaires pour que l'aspect définitif du nez soit obtenu avec, en particulier, l'amincissement de la point du nez. La souplesse de la pointe du nez revient encore plus tardivement.
L'évaluation définitive du nez se fait à 1 an.
Les irrégularités à la palpation, si elles n'ont pas de traduction visuelle, sont tout à fait possibles et à négliger. Il faut cependant savoir que du fait de la consolidation et de l'évolution de la cicatrisation interne, dans 10 % des cas une retouche peut être nécessaire et le patient doit en être informé au préalable.
Un érythème et des télangiectasies post-opératoires (couperose) peuvent, sur certaines peaux être secondaires à la rhinoplastie. Un traitement par laser est alors nécessaire si elles persistent. Ceci peut être vu en particulier lorsqu'il y a eu ré-inclusion de cartilage. L'impression de cernes, surtout si l'on a le teint palpébral inférieur bistre, peut être aggravée ce qui justifie l'éviction solaire pendant les 6 premiers mois.

samedi 28 juin 2014

La liposuccion : première intervention de chirurgie esthétique au monde

liposuccion-tunisie
liposuccion
Depuis 2006, le nombre d'interventions esthétiques pour remodeler les silhouettes grâce à la liposuccion ne cesse d'augmenter. Selon la BAAPS, l'association britannique des chirurgiens plasticiens et esthétiques, le recours à la liposuccion au Royaume-Uni aurait progressé de 90 % rien que pour l'année 2006 (31 % pour l'ensemble des actes de chirurgie esthétique). Huit ans plus tard, la liposuccion est devenue l'intervention de chirurgie esthétique la plus pratiquée dans le monde devant la rhinoplastie et l'augmentation mammaire.

Pourquoi la liposuccion ?

La liposuccion, aussi appelée lipoaspiration, est une intervention chirurgicale et esthétique destinée à supprimer définitivement la graisse accumulée dans certaines régions du corps (lipoméries) en l'aspirant au moyen de canules en mousse : cuisses, ventre, dos, bras, poignées d'amour, mollets, chevilles, genoux, etc. Pour la majorité des personnes, l'intervention est très courte, entre 20 minutes et 1 heure, et se pratique le plus souvent en ambulatoire, même si dans certains cas, une nuit d'hospitalisation supplémentaire est requise, notamment pour le retrait de plus grandes quantités de graisse.
L'engouement pour cette procédure est due au fait que les gens se sentent aujourd'hui bien moins coupables d'avoir eu recours à une intervention esthétique pour retrouver une silhouette harmonieuse. D'autant qu'il s'agit désormais d'une technique éprouvée, qui a fait son chemin depuis plus de 40 ans, et aux résultats prévisibles. Au final, des milliers de personnes se pressent chaque jour dans les cabinets des chirurgiens esthétiques à la demande d'une liposuccion.

La liposuccion n'est pas un remède miracle

Cependant, qu'on ne se leurre pas, la liposuccion n'est pas un remède à l'obésité. Il s'agit d'une alternative à l'amincissement et qui ne peut être pratiquée qu'à des endroits bien définis et pour lesquels l'exercice physique ou les régimes sont inopérants. D'ailleurs, les chirurgiens esthétiques conseillent systématiquement d'être le plus proche de son poids idéal pour effectuer une liposuccion. Ainsi, seules les graisses qui n'ont pu être éliminées par les régimes ou les exercices physiques seront traitées et, de surcroît, beaucoup plus efficacement.
Attention toutefois, avoir recours à la liposuccion est une chose, adopter un mode de vie sain en est une autre. Effectivement, si la lipoaspiration des graisses est efficace et les résultats définitifs, le patient qui s'affranchit d'une bonne hygiène de vie risque toutefois de voir l'accumulation de graisses se produire dans les zones qui n'auront pas été traitées. Un bon conseil : mangez sain, faites de l'exercice régulièrement, évitez le stress, le tabac et l'alcool

Les zones traitées par la liposuccion

Cette intervention peut traiter toutes les zones du corps souffrant d'amas graisseux et concerne aussi bien les femmes que les hommes. Les demandes les plus fréquentes sont celles qui ciblent le ventre, les hanches, les cuisses sur leur face interne et externe (culotte de cheval), les genoux et la taille. Le visage peut aussi être traité par la lipoaspiration, notamment le double menton. La gynécomastie qui est une hypertrophie de la poitrine chez les hommes peut indiquer une lipoaspiration qui vise à ôter au niveau des seins les surplus graisseux.

Avant l'opération de liposuccion

Une à deux consultations préalables avec le chirurgien plasticien sont essentielles afin de bien définir les objectifs du patient et la pertinence de la demande. Le chirurgien effectue un interrogatoire puis un examen attentif des zones à traiter. La qualité de la peau, notamment ses potentiels de rétractabilité, est examinée consciencieusement par le chirurgien. En effet, une mauvaise élasticité cutanée n'est pas garante d'un résultat satisfaisant, la peau devant se redraper sur une silhouette remodelée et affinée. Dans les cas de relâchements cutanés conséquents, le chirurgien plasticien propose d'autres gestes opératoires afin de procéder à une remise en tension de la peau c'est à dire une dermolipectomie abdominale également appeléeabdominoplastie ou plastie abdominale où, cette fois-ci, peau et graisse sont retirées.
Un délai de 15 jours de réflexion minimum est appliqué avant l'intervention. Un devis détaillé et un dossier opératoire sont remis au patient.
Un bilan sanguin préopératoire est effectué selon les prescriptions. La prise d'aspirine doit être évitée durant les 10 jours précédant l'intervention de lipoaspiration.
Le patient doit consulter l'anesthésiste entre un mois et 48 h avant l'intervention. Il doit rester à jeun c'est à dire ni boire et ni manger durant les 6 heures précédant l'intervention.
Le type d'anesthésie dépend de l'importance et de la multiplicité des zones à traiter, de la concertation entre le chirurgien esthétique, l'anesthésiste et le patient : si l'anesthésie générale est classique, l'anesthésie locale ou sédative peuvent être aussi pratiquées selon les cas.

L'hospitalisation

La durée d'hospitalisation dépend de l'ampleur de l'intervention et de la santé du patient. La liposuccion peut être réalisée en ambulatoire, c'est à dire entrée et sortie le jour même. Pour les liposuccions réalisées sous neurolept-analgésie, le chirurgien plasticien préconise une hospitalisation qui peut être soit d'une journée soit de 24 heures, c'est à dire entrée la veille ou le matin de l'intervention et sortie le lendemain de l'intervention.

Le déroulement de l'opération

La durée de l'intervention varie entre 20 minutes et 1h30, en fonction des zones à traiter et de la quantité d'amas graisseux à éliminer. Le chirurgien esthétique, grâce à de très fines canules (5 millimètres au maximum), procède à l'aspiration des excès de graisse afin de remodeler la silhouette. Les incisions sont minuscules et cachées dans les plis naturels, ce qui permet une dissimulation optimale des cicatrices. Dans certains cas, on peut associer la liposuccion à d'autres gestes chirurgicaux complémentaires comme le lipofilling. La graisse prélevée sur les zones souffrant d'excès adipeux est réinjectée sur des zones dépressives (fesses sans relief, mollets, dépressions du visage…) ou peut aider à participer à une augmentation mammairesans prothèse. Le chirurgien esthétique procède alors à un resculptage sur mesure de la silhouette.
L'évolution considérable des techniques chirurgicales permet désormais l'éviction des irrégularités du relief de la peau après l'intervention; utilisation de micro canules, aspiration harmonieuse des couches profondes dans les cas de lipoaspiration du visage et du cou, technique de fragilisation de la graisse avant son aspiration, techniques de diminution des saignements… 
A l'issue de l'intervention de liposuccion, le chirurgien esthétique prescrit le port d'un vêtement compressif adapté à la morphologie du patient afin de limiter les œdèmes et les ecchymoses post opératoires.

Suites de l'intervention et résultats de la liposuccion

Le chirurgien esthétique préconise une convalescence d'une semaine environ. Pour les liposuccions importantes, le chirurgien esthétique prescrit des anticoagulants. Des douleurs modérées peuvent être ressenties mais sont atténuées par la prise d'antalgiques classiques. L'éviction d'activités trop intenses ou sportives est conseillée durant un mois. Les fils étant résorbables, il n'y a pas lieu de les ôter. L'apparition d'œdème est classique mais le port du panty de contention permet son atténuation après un mois, puis sa résorbabilité totale après 3 mois. Le chirurgien esthétique peut éventuellement conseiller des séances de drainage lymphatiques pour certains sujets.
Les résultats sont optimaux lorsque la peau commence à s'assouplir et à s'adapter à la morphologie affinée du patient. Les cellules graisseuses n'ayant pas la faculté de se remultiplier, l'intervention de liposuccion offre des résultats définitifs.

Les risques et complications de la liposuccion

Comme toute intervention chirurgicale, la liposuccion peut comporter des risques. Solliciter un chirurgien qualifié en chirurgie esthétique, plastique et reconstructrice, ayant les compétences et l'expérience requise, et suivant l'évolution des techniques chirurgicales, permet de limiter considérablement les risques, ou si le cas se présentait de les traiter efficacement. C'est pourquoi les consultations préalables avec le chirurgien esthétique et l'anesthésiste sont importantes. Les très rares complications peuvent être liées à l'anesthésie, mais aussi au geste chirurgical. L'anesthésiste informe le patient des risques lors de la consultation. Ces risques sont rarissimes lorsque l'anesthésiste est compétent et que l'intervention s'effectue dans un contexte sérieux avec des méthodes de surveillance optimale.
Des cas de phlébites, embolies pulmonaire, nécroses ou infections ont pu être rapportés, mais restent extrêmement rares. Si certaines imperfections sont décelées, une reprise au bloc sous anesthésie locale suffit à les corriger.
Technique chirurgicale crée par le Docteur Yves Gérard Illouz en 1977, la liposuccion est aujourd'hui l'intervention esthétique la plus pratiquée dans le monde. La liposuccion constitue de loin le seul moyen fiable d'ôter efficacement les surplus graisseux localisés et réfractaires aux régimes et activités sportives. Quelles que soient les origines des amas graisseux ôtés, les résultats sont dans la grande majorité des cas très satisfaisants et définitifs.

Blépharoplastie | La chirurgie plastique des paupières

Blépharoplastie en Tunisie
Devis Blépharoplastie en Tunisie

blepharoplastie-operation-tunisie
blepharoplastie


Au fur et à mesure du temps qui passe, nos paupières subissent des changements indésirables, rendant le regard plus fatigué ou plus âgé. De nombreux facteurs, comme l'hérédité ou les dommages solaires, peuvent accélérer ces changements. La chirurgie des paupières (blépharoplastie) a connu ces dernières années de grands progrès.
Un regard fatigué ou des yeux gonflés peuvent aussi résulter de la présence de poches d'origine graisseuse dans la partie interne des paupières supérieures ou sous les paupières inférieures. Ces excès de peau et de graisse peuvent être retirés chirurgicalement par une procédure appelée blépharoplastie.

Qu'est-ce qu'une blépharoplastie ?

Cette intervention consiste à opérer les paupières supérieures ou inférieures. Il est souvent préférable d'intervenir globalement, voire en même temps qu'un lifting frontal ou cervico-facial. Un bilan ophtalmologique vous sera demandé pour vérifier qu'il n'existe aucune contre‑indication au geste chirurgical.
LES PAUPIERES SUPERIEURES

Qui peut en bénéficier ?

Les personnes qui présentent des paupières supérieures trop lourdes, attristant le regard en formant un repli de peau au coin externe (aspect de casquette), pesant alors sur les cils et gênant l'ouverture des yeux ou, à un stade moins important, rendant difficile le maquillage. Ceci peut être aggravé par une poche de graisse au coin interne. Le chirurgien doit vous expliquer la différence entre une chute des sourcils, qui entraîne cette paupière supérieure lourde et qui est justifiable d'un lifting frontal, et un excès réel de la paupière supérieure, justifiable d'une simple blépharoplastie.
Le souci majeur est de corriger les défauts sans changer l'expression du regard. C'est pourquoi les chirurgiens retirent moins de peau maintenant pour éviter tout aspect d'oeil creux par renforcement du côté saillant des rebords orbitaires, surtout en cas d'exophtalmie.

Comment est pratiquée la blépharoplastie supérieure ?

L'incision est pratiquée dans un pli naturel au creux de la paupière, la cicatrice sera invisible, exceptée au niveau de la partie externe, placée dans un pli de la patte d'oie et qui s'estompera en quelques mois. Par cette incision, l'excès cutané est éliminé, ainsi que l'hypertrophie du muscle orbiculaire et la graisse responsable du gonflement près du nez. Cette intervention, qui dure entre 45 minutes et 1 heure, sera effectuée sous anesthésie locale ou, le plus souvent, avec une relaxation par voie intraveineuse. L'hospitalisation n'excède pas quelques heures. Il s'agit d'une chirurgie ambulatoire. Un arrêt de travail de 1 à 2 semaines est généralement nécessaire.

Les suites opératoires

Pendant 2 à 3 jours on peut sentir une gêne quand on ferme les yeux. De même, ils peuvent devenir plus sensibles à la lumière ou larmoyer. Il existe des ecchymoses supérieures et parfois inférieures qui persistent 8 à 10 jours.
Les sutures sont retirées au 5e jour et le maquillage devient alors possible. Une protection solaire sera indispensable pendant les six premiers mois.

Quels sont les effets secondaires ?

Ils sont toujours possibles lors d'une intervention chirurgicale, même avec un chirurgien très expérimenté.
  • Hématome important justifiant son évacuation rapide ;
  • Impression de conjonctivite avec une petite irritation de la cornée ;
  • Impression d'oeil sec ;
  • Le patient doit être prévenu des télangiectasies (dilatation des vaisseaux, formant de petites lignes rouges sous la peau) qui peuvent devenir plus apparentes dans la mesure où la peau de la paupière supérieure a été étirée ;
  • De même, des micro kystes peuvent rendre temporairement granuleuse la cicatrice.

Label Esthétique, Chirurgie esthétique Tunisie, Paris et Lyon

Centre Pluridisciplinaire de Soins 9, avenue de Beaumont – Lausanne - Suisse

Votre intervention à visée esthétique en Tunisie, Paris et Lyon par des chirurgiens d’expérience et de formation française, dans les meilleurs cliniques aux normes européennes et à des prix abordables.


Notre organisme met au centre de ses préoccupations le bon déroulement de votre intervention et séjour médical en accord avec les exigences de la clientèle européenne.

Votre opération de chirurgie esthétique en Tunisie par les meilleurs docteurs et dans les meilleures clinique en Tunisie.